2014
2013
2011
2009
2016
2017
2019
Je deviens végane;
Penser avant d'ouvrir
la bouche
Publication de
Je mange avec ma tête
Publication de
Vache à lait
Les animaux ne sont
pas des choses;
Publication de
Les vrais mâles préfèrent
la viande;
Festival végane
de Montréal
Publication de
Le défi végane 21 jours
Candidate aux élections
législatives en France;
Je deviens DG de la
SPCA de Montréal
Publication de
Tables véganes;
Fin des calèches
à Montréal;
Création de l'Amorce
C'est parce que ma chair a saigné, parce que mon coeur a été broyé, parce que j'ai connu les misères, les humiliations; c'est aussi parce que j'ai senti les égoïsmes, les lâchetés et tous les instincts de l'animalité remuer mes entrailles que je me penche vers la bête déchirée, gémissante, repoussante et méprisée, ensauvagie à la fois par les brutalités de l'homme et les fatalités de la nature.
Marie Huot, 1890
Parce que je ne suis "qu'une femme", parce que tu n'es "qu'un chien", parce qu'à des degrés différents sur l'échelle sociale des êtres nous représentons des espèces inférieures au sexe masculin - si pétri de perfection - le sentiment de notre minorité a créé entre nous plus de solidarité encore, une compréhension davantage parfaite.
Sévérine 1903
Est-il nécessaire de redire que les femmes ou plutôt les veilles filles fournissent le plus nombreux contingent de ce groupe? Que mes adversaires ne me contredisent pas, sinon je les défierai de me citer parmi les leaders de l'agitation une seule fille riche, jolie et aimante, ou une seule femmes ayant trouvé dans son intérieur domestique de quoi satisfaire pleinement son besoin d'affection.
La même mentalité qui a rendu légitime la réalisation d'expériences sur des femmes noires par le "père de la gynécologie" au 19e siècle continue aujourd'hui d'autoriser les odieuses atrocités qu'on fait subir aux animaux non-humains.
A. Breeze Harper
Puisqu’on n’exploite ni ne violente nos égaux, il nous faut des « moins importants » : des humains qui peuvent faire le travail ingrat et sous-payé, par exemple, et des animaux qui peuvent être enfermés pour produire des œufs, du lait, de la viande, de la fourrure, servir de cobaye ou de divertissement…
Dalila Awada
Humains
Animaux
7
Andrea Dworkin
Le concept d’animal dénoncé ici est construction sociale, l’étiquette. Parce que l’histoire a associé les animaux aux femmes pour mieux les dominer, plusieurs ont cherché à s’émanciper en niant cette association.
Le terme « animal » est une catégorie dans laquelle nous plaçons certains corps lorsque nous voulons justifier la violence à leur endroit. C'est pourquoi la libération animale devrait concerner tous ceux et toutes celles qui sont marginalisé.es... Aussi longtemps que nous seront oppressé.es, aussi longtemps que "Animal" voudra dire quelque chose de dégradant, nous ne serons jamais libéré.es
Text
Aph Ko
Vache : fille ou femme grossière et malpropre : c’est une grosse vache que cela, elle a le plus méchant air du monde.
Taureau : animal fort avec deux cornes, un seul suffit pour quinze vaches. les hommes n’ont-ils pas pareil destin à l’égard des femmes ?
César-Pierre Richelet,
Dictionnaire de la langue française, 1683
Dans la mythologie de la culture patriarcale, la viande alimente la vigueur; on acquiert les attributs de la masculinité en se sustentant de ces nourritures masculines. [...]
Les hommes sont puissants, les hommes doivent être puissants, les hommes ont donc besoin de viande.
Le concept de la viande incarne une évocation littérale du pouvoir masculin.
Carol J. Adams, La politique sexuelle de la viande
Réduire la distance entre le statut des humains et celui des animaux contribue à réduire les préjugés et renforce la conviction que les différents groupes humains sont égaux entre eux.
Will Kymlicka
La même matrice idéologique a conduit à la domination des hommes sur les femmes et au saccage de la nature
- Françoise d'Eaubonne
« Tout est parti du 19ème siècle, qui a hiérarchisé, qui a classé : les êtres vivants avec les petites bêtes tout en dessous et l’Homme tout en haut, mais aussi les peuples avec les Blancs au sommet, et les êtres humains avec la femme en dessous de l’homme, dans toutes les catégories.»
Marylène Patou-Mathis.