L'altruisme efficace

et le don vivant

Élise Desaulniers, mai 2023

  1. La souffrance et la mort par manque de nourriture, d'abri et de soins médicaux sont mauvaises.
  2. S'il est en votre pouvoir d'empêcher que quelque chose de mal ne se produise, sans sacrifier quoi que ce soit d'aussi important, vous avez tort de ne pas le faire.
  3. En faisant un don aux organismes d'aide, vous pouvez éviter la souffrance et la mort dues au manque de nourriture, d'abri et de soins médicaux, sans sacrifier quoi que ce soit d'aussi important.

 

 

 

Conclusion : Par conséquent, si vous ne faites pas de don aux organismes d'aide, vous faites quelque chose de mal.

L’altruisme est un état d’esprit bienveillant. Être altruiste c’est être concerné par le destin de tous ceux qui nous entourent et leur vouloir du bien. Et cela doit s’accompagner d’une détermination à agir pour leur bien. Valoriser les autres est l’état d’esprit essentiel pour mener vers l’altruisme.

L’altruisme découle de l’empathie
, mais il ne doit pas être confondu avec elle. Il s’agit d’un ensemble de comportements que l'on va mettre en place pour soulager autrui de sa souffrance.

Matthieu Ricard

L’altruisme efficace est une démarche qui combine l’empathie et la réflexion : la compassion guidée par les faits et la raison. Il s’agit de dédier une part significative de notre vie à l’amélioration du monde, et de chercher avec rigueur à identifier les moyens de faire le plus de bien.

Principaux champs d'intérêt des altruistes efficaces

MacAskill 2015

Pauvreté mondiale

Élevage industriel

Avenir à long terme sur terre

1

Combien de personnes cette action affecte-elle, et quel sera l’ampleur de son impact? 

2

Est-ce la meilleure chose que je puisse faire?

3

Quelle différence est provoquée par mon action? 

5

Quelle est la probabilité de succès/échec, et à quel point le succès serait bon ou l’échec mauvais?

4

Quel est l’impact marginal de mon action?

En 2021 au Québec,

720 donneur·euse·s potentiel·le·s ont été identifié·e·s parmi les 70 000 personnes décédés.

524 ont été refusé·e·s; seul·e·s 197 ont été accepté·e·s.

 

De ce nombre,

53 donneur·euse·s ont été annulé·e·s,

n’en laissant plus que 144,

soit 20 %  des donneur·eus·s potentiel·le·s.

 

La même année, il y a aussi eu
75 dons vivants (15%)

Ces 144 personnes ont permis 505 transplantations (et 409 personnes greffées)

  • 150 poumons,
  • 90 foies
  • 223 reins
  • 29 cœurs
  • 12 pancréas
  • 1 intestin