Élise Desaulniers, 10 juin 2017
Ça dépend... (mais à priori, non si vous voulez mon avis)
Des exemples : Kim Thuy, Simon Boulerice,
Sophie Bienvenu, Laurie Bédard
Des exemples : Martine Delvaux, Joseph Elfassi, Véronique Grenier, Fabien Cloutier, Natasha Kanapé-Fontaine
On parle de soi 10% du temps...
Quand on a rien à dire, on se tait !
Ça dépend... Faut le voir comme un complément.
Avez-vous du contenu ?
Envie de le tenir à jour ?
Quelque chose à vendre ?
Comment allez-vous le faire connaître ?
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Et tellement plus !
Pour travailler dans le domaine du livre depuis plus de 15 ans, je vous assure, ça ne sert à rien d'enfoncer votre livre dans la gorge du public. Rien du tout. Et comme gestionnaire de communauté, vous voir créer un profil Facebook personnel pour y ajouter des gens et les solliciter ensuite pour faire parler de votre livre ne vous sert pas plus. Vous allez juste perdre vos contacts un par un, en vous demandant pourquoi les gens ne vous suivent plus. Dans la marée d'informations qui les submerge tous les jours, les gens veulent choisir la marque qu'ils vont suivre, pas se la faire imposer. Et ils vont la suivre si elle est intéressante et a des choses à dire: pas juste de l'autopromotion.
Je sais très bien que faire la promotion parmi tout ce qui sort au Québec est difficile, que ce n'est pas tout le monde qui a les moyens et le temps requis. Mais insister, répéter la même info, parler à outrance de votre livre (votre bébé qui vous tient à cœur, j'en suis persuadée, et vous ne le faites certainement pas avec de mauvaises intentions) fera juste de vous une personne à éviter sur les réseaux sociaux. Et c'est triste, car tous vos efforts auront servi à rien.
Myriam Daguzan Bernier