Proposé dès la première rencontre et affinée au fur et à mesure, MetroBox est un point d’accès à un réseau local par wifi, proposant du contenu multimédia à valeur ajoutée (qualitatif, local, annonces, littérature, film, musique, etc.).
Le but du projet est d’utiliser le temps d’attente dans les stations des transports en commun pour apprendre ou se divertir de façon originale. Le temps d’attente avant de prendre un transport dans un arrêt de bus ou une station de métro ou de train (des fois sans wifi) peut être utilisé à la fois pour accéder à du contenu et à la fois pour partager la même chose au même moment plutôt que de rester sur un usage individuel -> circuit court de peer-to-peer.
Le point de départ pourrait être une interface de chat minimaliste invitant au partage de fichiers ou proposant des contenus en fonction de ces données :
Temps disponible : Combien de temps as-tu ? : 2 min, 5 min, 10 min
Préférences thématiques : Qu’est ce que tu aimes ? : musique, science, société, actus, politique…
Ensuite l’usager a accès au bouton play / metrobox
1/ Fabriquer une PirateBox (routeur à 10 euros qui permet de recréer un réseau local), utilisation d’un raspberry pi.
2/ Fabriquer une boîte pour fixer le dispositif.
3/ Designer et fabriquer un support d’affichage pour expliquer le dispositif et inviter les gens à participer.
4/ Lister des contenus produits localement adaptés aux usagers des transports en commun.
5/ Tester et documenter
6/ Intégrer le problème des fichiers corrompus qui peuvent être installés sur les PirateBox. Si cela pose la question de la responsabilité des personnes qui installent ce type de système, il existe aussi des logiciels OpenSource pour sécuriser les box (exemple : CIRCLean).
Liens utiles :
https://en.wikipedia.org/wiki/PirateBox
https://piratebox.cc/
Créer des images qu’on voit que la nuit (flèches, boussoles, indications…), pour se repérer dans les endroits peu illuminés dans la ville ou pour créer une narration, un parcours alternatif...
Par exemple en sortant à 2h du matin des bars, avoir des indications pour trouver la station de noctilien. Un autre exemple : créer des parcours pour signaler les sites inaccessibles pour les personnes handicapés ; donner aux personnes handicapés des kits de stickers pour qu’ils puissent signaler eux-même les sites inaccessibles. De même, installer des figures nocturnes qui rassurent, qui racontent des histoires ou sur des affiches : messages invisibles le jour mais visibles la nuit.
Cela peut aussi parler des populations de la nuit par exemple : http://sans-a.fr/project/les-oublies-de-la-nuit-saison-3/
Faire des pochoirs, créer des images avec de la peinture phosphorescente, un pinceau ou des stickers
Coller sur un encart publicitaire dans une station ou une rame de métro. Une simple affiche blanche avec une pétition dessous où les gens peuvent signer à leur tour.
Le but est de donner aux gens la possibilité de voter pendant le temps d’attente du métro et de rendre tangible leur votes.
L’expérience est reproductible dans autant de stations de métro que l’on veut.
1/ Choisir une pétition, un sujet de réaction
2/ Imprimer une affiche graphique du bon format (encart publicitaire dans les stations de métro) avec la pétition et un espace pour signer
3/ Choisir une station métro et la coller
4/ Mettre des stylos pour signer ou stickers je signe la pétition à coller
5/ Faire un kit de signature à distribuer aux gens
Le but de ce projet est de repenser l’espace urbain par ses dangers pour les révéler. Le projet consiste à rendre visibles les angles morts pour les cyclistes, par exemple sur le canal de l'Ourcq, en mettant des miroirs.
1/ Répertorier les angles morts pour les cyclistes au long du canal de l’Ourcq
2/ Récupérer des miroirs / rétroviseurs
3/ Créer un système d’attache
4/ Organiser une opération de pose de miroirs
Rendre la démocratie participative matérielle en donnant la possibilité aux gens de voter d’une manière ludique ou d’exprimer leur avis pour une des options soumise au vote. Choisir deux poubelles transparentes et mettre des panneaux (par exemple deux cercles en bois) devant chaque poubelle avec les deux choix. Le projet a également une dimension environnementale car cela inciterait les gens à jeter les déchets.
Par exemple :
Voter pour x en jettant vos mégots dans la poubelle x et pour y en jettant vos mégots dans la poubelle y.
Vous êtes pour ou contre telle ou telle mesure ? (poubelle x pour, poubelle y contre)
1/ Choisir deux poubelles transparentes dans un lieu de passage (station métro, Canal St. Martin…)
2/ Fabriquer le/les panneaux (cercle en bois)
3/ Coller ou peindre les choix de vote sur les panneaux
4/ Fixer les panneaux au-dessous ou au dessus des poubelles
5/Eventuellement, peindre une gradation sur le plastique transparent de la poubelle
Utiliser le dos des panneaux de signalisation pour créer des parcours de découverte pour les piétons, pour leur révéler la ville cachée (des lieux qui ne sont pas visibles pendant le passage). Ces parcours serviront également à valoriser ces lieux, à communiquer sur leurs activités.
Un deuxième usage du dos des panneaux peut être la création des espaces d’expression pour des performances artistiques, en y mettant des messages et/ou des dessins de portraits ou autre. Ces espaces d’expression peuvent même inciter à l’action (par exemple lors d’une manifestation)
1/ Choisir les rues / le quartier et répertorier les panneaux avec des dos adaptés (penser à prendre une règle ou un mètre)
2/ Fabriquer 30 cercles (par exemple en bois), à la taille des panneaux sur lesquels on s’exprime
3/ Choisir un parcours ou les choses à peindre et peindre ses panneaux (art, message, lieux, flèches, projet photo, etc.)
4/ Fixer les cercles en bois au dos des panneaux
Transformer les stations de métro, vues comme des espaces fonctionnels dans des espaces de partage et d’interaction en détournant l’usage des espaces interstitiels (failles, espaces vacants dans les rames). Créer des dispositifs peu chers, faciles à mettre en place et relativement résistants à poser dans ces espaces, qui offrent aux passagers des contenus interactifs (dessins, textes…).
1/ Coller des bandes de scotch avec des accroches de textes qui invitent à écrire.
2/ Coller de grandes feuilles à l’extérieur ou à l’intérieur des fenêtres du métro sur lesquelles on peut intervenir. Les feuilles peuvent être blanches ou avec un début de dessin à continuer.
3/ Trouver des systèmes pour accrocher ou coller des objets dans la rame pour, par exemple, prendre des livres ou en mettre.
4/ Peindre certaines vitres avec du blanc de meudon pour ensuite écrire dessus en grattant par exemple :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanc_de_Meudon
https://peinture.ooreka.fr/fiche/voir/264997/fabriquer-un-badigeon-au-blanc-de-meudon
Cartographier au travers d’une signalétique physique les lieux de création d’un quartier pour les faire découvrir et les valoriser, pour créer de nouvelles synergies entre des lieux de fabrication et les acteurs d’un territoire (écoliers, artistes, makers, décideurs, acteurs sociaux…). Le projet peut être réalisé à plusieurs échelles en ayant à l'esprit la volonté de réduire le clivage Paris-Banlieue, par exemple en liant des lieux similaires entre plusieurs quartiers.
1/ Choisir un territoire (5 rues du 2ème arrondissement de Paris et/ou 5 rues de Clichy) 2/ répertorier tous les lieux de création qui s’y trouvent (maisons d’artisans, fablabs…) et leur démarches (projets, événements…)
3/ Identifier des parcours (par exemple : un étudiant qui habite à Clichy et prend le métro pour aller à la Sorbonne ou qui habite à Paris et prend le métro pour aller à Paris 8).
4/ Tracer avec de la craie ou de la peinture des chemins qui passent par des lieux de création. Ajouter des informations sur ces lieux devant (qr code, clé usb, textes écrits sur trottoir…)
Le projet est parti de la question “Quels modes de concertation continus, locaux et dématérialisés ?” La réponse apportée est de fabriquer des boîtes pour recueillir des opinions, jauger et tester des idées de projets (analogie avec le crowdfunding). Et pourquoi pas instaurer un système où, à partir d’un certain nombre de personnes, ça passe au conseil municipal ? Le but du projet est d’imaginer un système de recueil de la satisfaction local et continu et le rendre tangible en évitant le côté ghettoïsation technologique. Le projet est reproductible à des échelles différentes, par exemple celle d’un quartier ou même d’un immeuble.
1/ Construire une boîte en bois pour recueillir les avis, propositions et votes et à une manière de signaler son but (dessin sur la boîte…).
2/ Déterminer un lieu et une période de pose.
3/ Penser au mode de partage des réponses, avis.
Internet regorge de livres passionnants désormais tombés dans le domaine public. Ces livres demeurent souvent cachés : il faut vouloir les dénicher, et le chemin est encore long avant de les rendre accessibles à tous. Imaginons alors des bibliothèques murales, sous formes d’affiches, qui permettraient à chacun de télécharger et lire des collections entières, de Dostoïevski à Marx en passant par Paul Valéry ou Balzac.
Matériel : un ordinateur avec Internet, une imprimante et des feuilles A3 ou A4, de la colle
1/ Chercher sur Internet des livres libres avec le nom d’un auteur du domaine public accompagné des mots clefs « filetype:pdf ». Vous trouverez bien souvent les livres des auteurs en PDF.
2/ Vous rendre sur un générateur de codes QR et transformer chaque lien de chaque livre en code QR
3/ Créer une jolie affiche représentant une bibliothèque sur laquelle vous pourrez dessiner chaque livre et y coller son code QR
4/ Coller cette affiche dans la rue avec la mention « Livres libres à télécharger ! »
5/ Répéter l’opération pour créer des bibliothèques libres à mettre partout
Cliché du cinéma américain par excellence, nous avons tous en tête l’image des drive-in, ces cinémas de plein air des années 1940 à déguster sans quitter sa voiture. Aujourd’hui, il est toujours possible d’imaginer un cinéma libre, en plein air, gratuit et pourquoi pas collectif. Imaginez les milliers de films du domaine public qui existent. Imaginez maintenant quelques affiches revisitées, puis collées dans la rue, qui permettraient à chacun de visionner et repartir avec un peu de culture cinématographique dans sa poche. Qu’en penseriez-vous ?
Matériel : une connexion Internet, de quoi faire une affiche (du papier A4, A3…), une imprimante
1/ Consulter le site Archive.org et choisir un film que vous souhaitez partager
2/ Se rendre sur un générateur de code QR
3/ Générer un code QR à partir de l’adresse web du film
4/ Créer une jolie affiche de film sur laquelle coller ce code QR
5/ Coller cette affiche dans la rue avec la mention « F ilm libre ! »
6/ Répéter l’opération pour créer un mur de films libres
On trouve parfois dans nos villes des anciennes armoires électriques totalement vides, des cabines téléphoniques désertées et bien d’autres rangements urbains qui occupent l’espace sans but précis. Avec quelques chaises, quelques tables, quelques bancs pliants, il vous sera possible de créer des rangements conviviaux. Ainsi réinvestie, cette armoire pourra permettre à chacun de s’installer pour prendre un verre, jouer aux échecs, discuter, lire son journal, seul ou tous ensemble !
Matériel : du mobilier pliant récupéré (chaises, transats, bancs, tables de camping, etc.), un échiquier, un jeu de go, un paquet de cartes, de quoi proposer une activité sociale, de la peinture et des pinceaux
1/ Dénicher un rangement urbain inoccupé (armoire vide, cabine téléphonique vide, etc.)
2/ Placer le mobilier de récupération ainsi que des jeux, des magazines, etc., à l’intérieur
3/ Inscrire, pourquoi pas, de quoi avertir tous vos voisins qu’un point de convivialité est disponible en libre accès dans ce rangement
On trouve parfois dans nos villes des anciennes armoires électriques Il reste beaucoup de personnes, dans notre société, pour lesquelles l’accès à l’électricité est loin d’être une évidence : pensons aux réfugiés, aux SDF, ou dans une moindre mesure aux nomades du numérique. Les points d’accès à des prises électriques existent, mais comment signifier leur présence et leur gratuité dans la ville ? Créez votre plus beau symbole à base d’une flèche et d’une prise, munissez-vous d’un pochoir et arpentez les rues pour rendre visible ce bien invisible.
Matériel : du carton, de la peinture rouge (en bombe par exemple), Un crayon, un cutter, un chargeur de téléphone qui se branche sur une prise
1/ Dessiner votre symbole qui mentionne la présence d’une prise accessible à tous
2/ Découper ce symbole pour en faire un pochoir
3/ Découvrir ces prises de rues et vérifier avec votre chargeur que la prise fonctionne bien
4/ Peindre votre pochoir de façon bien visible pour signifier l’emplacement de cette prise