LE MASSACRE DES POPULATIONS CIVILES,
DE KIGALI A SREBRENICA
Histoire politique du contemporain
URCA - L1 - 2017/18
Caroline Muller
avril - juillet 1994
Bagosora
Interahamwe
ibitero
Krajina
Vukovar
"zones de sécurité" : Sarajevo, Bihac, Tuzla, Srebrenica, Gorazde
Accords de Dayton
Source : le Monde diplomatique (2008)
Source : le Monde diplomatique (1999)
Le partage de Dayton (1995)
Source : Atlas des conflits fin de siècle (éd. Autrement)
Des noms à retenir :
Milosevic, Karadzic, Plasic, Mladic
Sindikubwabo, Kambanda, Bagosora, Bizimungu
1992 : mémorandum secret de Bagosora
1993 : formation des milices Interahamwe
Deux dirigeants extrémistes : le président Sindikubwabo et le premier ministre Kambanda
Le projet de "Grande Serbie"
Les plans allaient et venaient selon les besoins et les occasions, mais le projet continuait. (Gow)
A. Les acteurs du massacre, du collectif à l'individuel
B. La place des populations civiles
C. Le problème des intentions des tueurs (et tueuses)
D. La logistique de la tuerie
1. L'appareil d'État
2. Des milices paramilitaires
1. Qui sont-ils ?
* Le "génocide des voisins"
* Les "volontaires" de Bosnie
2. Le point de bascule : l'apprentissage du meurtre
* L'importance du groupe
* La place du langage
* Déconnexions
3. La routinisation du massacre
Métaphores cynégétiques
(C. Ingrao)
Bosnie : "colis"
Rwanda : "gukora" (travailler) ; "ibikoresho" (outils) ; "akasi" (tâches collectives)
Ainsi se développe un meurtre de masse, à travers une co-construction dynamique et interactive entre les donneurs d'ordre, au centre du système, et ses acteurs, régionaux et locaux, dans la périphérie. (308, Sémelin)
Les individus entrent dans la dynamique meurtrière non pas comme des automates annônant le même discours idéologique stéréotypé, mais bien avec des histoires différentes, et donc avec des attentes et des motivations personnelles.
!!!!! Importance de penser la "macro-guerre" mais aussi la "micro-guerre"
Elisabeth Claverie,
Démasquer la guerre. Chronique d’un nettoyage ethnique à Višegrad (2012)
A. Parvenir au pouvoir... et y rester
B. La dynamique soumission/éradication
L'exemple du Rwanda
Trois acteurs à retenir :
= Ukraine, Tchétchénie,Cambodge (Khmers Rouges)
Conclusion : le massacre fait partie du projet des acteurs, n'est ni un effet secondaire ni un dommage collatéral du conflit.