Marc Ninghetto : "On a tous oublié Goldorak pendant 30 ans. Dans mes photos, il est de retour, complètement perdu. Il redécouvre son environnement, comme s'il s'était endormi pendant ce temps. Il cherche qui il est, où il est. Il se questionne. Comme moi.

Oeuvre de Marc Ninghetto à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

« J'adore le côté rétro du superhéros »

Marc Ninghetto : "Actarus est mignon mais ce qui m’intéresse c’est l’enveloppe métallique. Goldorak est désuet, complètement old school. On était vraiment au début de l’apparence de la machine."

Je suis d'abord photographe commercial. Il y a 3 ans j’ai commencé à travailler sur Goldorak, suite à une commande de l'horloger suisse Maximilian Büsser qui m'avait demandé une série de photo autour de la machine."

Marc Ninghetto © Mariel Bluteau

Oeuvres de Marc Ninghetto à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

Une borne Ultimate en série limitée entièrement customisée Goldorak © Mariel Bluteau

Cosplay d'Actarus, le pilote de Goldorak au vernissage de l'exposition © Mariel Bluteau

© Marc Ninghetto

Goldorak

Masque rouge de Mars © Alberto Vejano

Oeuvres d'Alberto Vejano à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

Pimax : "Je travaille sur Goldofuck depuis 20 ans, je fais partie d'un Sound System, "Toulouse Hardcore". On faisait des teufs dans les années 1990, on prenait des entrepôts d’assaut, on faisait la fête sans autorisation dans des lieux interdits... Goldofuck était notre logo... À partir des années 2000, j’ai amené ça dans la rue ; maintenant je le développe en sculpture."

« Goldorak mérite sa place dans les musées »

Pimax © Mariel Bluteau

Pimax : "Quelque part, quand je fais faire un fuck à Goldorak et que je fais "Goldofuck", c'est aussi, je pense que l'espèce humaine ne mérite pas trop d’être sauvée. On doit regagner la confiance de Goldorak. Si on veut qu’il puisse nous sauver, il faut qu’on arrête de bousiller la planète, crever les oiseaux et donner à bouffer aux Africains et ceux qui crèvent la dalle."

Oeuvres de Pimax à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

"Pour tous les gars nés entre 1968 et 1980, Goldorak était un personnage emblématique, fort, avec une belle idéologie : Actarus, il bouffe un brin de paille, il joue de la guitare dans les prés, et après il rentre dans le robot pour sauver l’humanité.

C’était classé comme dessin animé violent mais ce n’était pas une violence négative mais au contraire une violence qui prend la défense des vraies valeurs."

Oeuvre de Pimax à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

Pimax : "Goldorak, c’est mon dieu. C’est un message de paix et de liberté."

Oeuvres de Pimax à la galerie Sakura © Mariel Bluteau

« Goldorak

nous questionne

sur nous-mêmes »

Alexandre Nicolas : "Est-ce qu’on a décidé pour lui qu’il soit Goldorak ou est-ce que c’est à lui de choisir son propre costume ?"

© Alexandre Nicolas

« Goldorak, c’est notre rendez-vous quand on est plus jeune le mercredi après-midi »

Oeuvre d'Alexandre Nicolas © Mariel Bluteau

Alexandre Nicolas : "Mon travail est nourri de ma culture de bande dessinée et dessins animés à la télévision. Goldorak est un rendez-vous important de mon histoire.

C’est pour la première fois en France un robot sympathique qui vient sauver la Terre. Moi je le crucifie, j'en fais un martyr de la consommation. Nous consommons ce qui nous entoure, objets et icônes - et Goldorak fait partie de cette surconsommation"

Alexandre Nicolas : "Cette œuvre a été faite à quatre mains avec un sculpteur africain. Elle a été enterrée en Côte d’Ivoire pendant quelques mois, puis déterrée. Ainsi, elle est chargée de la terre africaine. C'est un pied de nez à l’Asie qui vient consommer le sol africain pour son électronique"

Oeuvre d'Alexandre Nicolas © Mariel Bluteau

« Un pied de nez à l'Asie »

© Dario D'Angelo

Alain Louiset : "Je viens d’une région portuaire ; mon travail est basé sur le contenaire. Goldorak s’incluait focrément dans ce travail, le métal rappellait le métal ; il y avait un jeu qui se faisait avec les éléments et les couleurs aussi."

Oeuvre d'Alain Louiset © Mariel Bluteau

Alain Louiset © Mariel Bluteau

Alain Louiset : "Depuis un petite dizaine d’années, on n'arrête pas de travailler sur les superhéros, il va falloir un petit peu oublier ça et aller vers d’autres univers. C’est un peu “facile”. C’est un sujet affectif pour tout le monde... À un moment, il faut aller un peu ailleurs."

© Alain Louiset

© Mawime Lhermet

© Bruno Allard

© Anthony Knapik Bridenne

La Goldo expo est le prolongement de "La Super Expo ! ou le côté obscur des super héros", (présentée entre avril et juin 2014 à la galerie Sakura également).

Certaines œuvres de "La  Super Expo !" sont à nouveau exposées au sous-sol de la galerie - et comme vous le voyez, ils attirent toujours les regards.

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