SNT Thème 6
chiffres : 04/2024
Crédit image : Le livre scolaire
« J’ai été victime de cyberharcèlement à l’âge de 12 ans sur une période de 8 mois. […]
Le cybersexisme : les chiffres
Zoom sur... La lutte contre la cyberviolence
Comment peut-on expliquer la différence fille garçon dans la cyberviolence ?
Le cybersexisme prolonge-t-il le sexisme existant dans la société ? Donnez des arguments.
a. Que pensez-vous de ce témoignage ?
b. En tant que victime ou témoin, comment lutter contre le cyberharcèlement ?
Cyberviolences et cyberharcèlement : que faire ? (CNIL)
Nathan : Franchement, c’est hyper dur ce témoignage. Ça montre clairement comment tout peut basculer juste à cause d’internet et des réseaux sociaux. Je trouve ça triste qu’elle ait dû vivre ça toute seule pendant autant de temps.
Inès : Ouais, c’est effrayant parce que ça pourrait arriver à n’importe qui. Elle avait juste envie d’avoir une vie sociale, comme tout le monde. Mais je me demande pourquoi personne n’est intervenu… Y avait forcément des témoins non ?
Lucas : C’est ça le pire, je pense que plein de gens voient ce genre de choses mais préfèrent fermer les yeux parce qu'ils ont peur de devenir à leur tour victimes. Pourtant, on peut tous faire quelque chose, même anonymement.
Maëlys : Exactement, et je crois vraiment que les initiatives comme la journée nationale de lutte contre le harcèlement sont importantes pour sensibiliser tout le monde. Par exemple, on a eu des interventions dans notre lycée l'année dernière, ça a ouvert les yeux de pas mal d’élèves.
Nathan : Oui c'est vrai. Mais concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire en tant que témoins ou même en tant que victime pour lutter efficacement contre ça ?
Inès : Déjà, il faut oser en parler à un adulte de confiance, au lycée ou dans son entourage proche. Ne pas rester seul, c’est essentiel.
Lucas : Et puis signaler systématiquement les comportements abusifs sur les plateformes où ils se produisent, bloquer les comptes problématiques, et aussi conserver des preuves avec des captures d'écran pour les montrer à quelqu'un qui peut intervenir efficacement.
Maëlys : Oui, puis faut encourager tout le monde à ne pas hésiter à soutenir les victimes en ligne, ne serait-ce qu'en envoyant un message privé pour dire qu’on est là et qu’on les soutient. Ça fait une énorme différence pour la victime.
Nathan : Carrément. Je pense qu'on doit tous s’engager davantage. Peut-être que si on faisait un projet au lycée, ça pourrait avoir un vrai impact ?
Inès : Super idée ! On pourrait créer une campagne de sensibilisation avec l’aide des professeurs, des affiches, des témoignages anonymes, et pourquoi pas une intervention lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement !
(Rôles à distribuer)
Lucas : Mais au fait, vous pensez que la différence fille-garçon dans la cyberviolence vient d'où ?
Maëlys : Je pense qu'elle reflète simplement les stéréotypes et le sexisme déjà présents dans notre société. On remarque souvent que les filles sont davantage ciblées sur leur apparence physique, leur vie intime, ce qui prolonge directement les attitudes sexistes.
Nathan : C’est vrai, comme si internet amplifiait les préjugés déjà existants. On le voit bien avec le cybersexisme, ça reproduit exactement les mêmes schémas : harcèlement sexuel, insultes sur l'apparence, humiliations...
Inès : Totalement d’accord. On voit clairement que le cybersexisme n'est qu'une extension du sexisme qu’on retrouve partout ailleurs, à l’école, dans la rue ou même dans les médias. Internet le rend juste plus visible et souvent plus violent parce que les harceleurs se sentent protégés par l'anonymat.
Lucas : Exactement. C’est pourquoi il est super important de sensibiliser tout le monde au problème global du sexisme pour combattre aussi le cybersexisme.
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Charles : 6 amis - Héloïse : 1 ami
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Oui. Par exemple la distance entre Héloïse et Estelle est 3 : H–B–C–E.
1. C’est un graphe non orienté simple ;
2. Les sommets représentent les personnes (les amis) ;
Les arêtes représentent les relations d’amitié entre deux personnes.
3.