Musées et impression 3D /

Réalité virtuelle

Les nouvelles technologies qui bouleversent les musées

Charles Hull

-Inventeur de l'imprimante 3D

-1983: brevetage de la 1ère imprimante 3D capable de réaliser des prototypes

en quelques minutes

-Objectif: réaliser des pièces plus facilement et plus rapidement

-2014: nommé au Prix de l'inventeur européen

-L'imprimante 3D est de plus en plus accessible financièrement

Scanner 3D

-Numériser, capturer la forme d'un objet

-Volume, dimensions, couleurs & aspect sont scannés

-5 catégories: Triangulation laser, lumière structurée, photogrammétrie, scan 3D par contact, impulsion laser

Imprimante 3D

-Impressions grand public: préparer l'imprimante 3D: insérer le filament de matériau dans la tête d'impression (extrudeuse). Lancer l'impression: filament chauffé et déposé sur le plateau d’impression en une succession de centaines de très fines couches horizontales posées les unes sur les autres.

-Impressions professionnelles: stéréo lithographie SLA ou frittage sélectif SLS. Impression en continue par une lumière ultraviolette qui balaye un réservoir de résine liquide à travers une vitre située au fond. Pour garder la résine dans cette zone de travail en état liquide, la vitre est perméable à l’oxygène ce qui l’empêche de se solidifier à cet endroit. L’objet est tiré vers le haut et sort solidifier du bain de résine.

Vue d'une étude de statue rendue possible par un logiciel 3D.

Statue de bronze dont les mains disparues ont pu être reconstituées grâce à l'impression 3D.

-Numériser & reproduire les objets des collections avec une efficacité, qualité et réalisme optimal

-Dupliquer les oeuvres originales: étudier, restaurer, conserver

-Archivage & conservation numérique

-Partage des modèles 3D sur des sites internet : collections imprimables chez soi

-Dimension plus ludique, expérience interactive

-Plus accessible, public plus large: jeune public, public en situation de handicap...

Utilités:

Vue d'une étude de statue rendue possible par un logiciel 3D.

Statue de bronze dont les mains disparues ont pu être reconstituées grâce à l'impression 3D.

-Numériser & reproduire les objets des collections avec une efficacité, qualité et réalisme optimal

-Dupliquer les oeuvres originales: étudier, restaurer, conserver

-Archivage & conservation numérique

-Partage des modèles 3D sur des sites internet : collections imprimables chez soi

-Dimension plus ludique, expérience interactive

-Plus accessible, public plus large: jeune public, public en situation de handicap...

Utilités:

Travaux d'Hercule : le héros combat le géant Géryon, Toulouse, Musée Saint-Raymond : Oeuvre originale & reproduction grâce à l'impression 3D.

Exposition "Toucher le Prado" au musée du Prado, Madrid, 2015

Réalité Virtuelle

1930's : stéréoscopes

1950's: Sensorama

Fin des années 60: Epée de Damoclès

Années 80: Dataglove

De nos jours:

Opuscope

Réalité augmentée

Conclusion & questions soulevées

L'impression 3D et la réalité virtuelle vont induire de profonds changements dans la vie des industriels, des logisticiens et finalement dans nos vies au quotidien. Ces prouesses techniques permettent de promouvoir une éducation à des personnes qui ne peuvent pas forcément y accéder ; mais également de répandre la culture plus facilement.

-Cela vaut-il le coup d’aller dans ces musées pour voir à distance de simples copies ? De même pour la réalité virtuelle, qui permet de déambuler dans le musée à distance ?

-A long terme n’y aurait-il pas une baisse de la population touristique ?

-A trop vouloir regarder les détails d’une œuvre n’y a t’il pas un risque de ne pas admirer l’œuvre dans son entièreté?

-Est-ce que la réalité virtuelle ne va pas supprimer des postes de guides ? Ou de conférencier ?

-En s’en servant comme audio-guide, n’y a t’il pas un risque de passer à côté de l’œuvre en elle même ?

Le futur des musées passe par ces modèles 3D de leur collection.

Mais quel sera le vrai rôle des musées à l’avenir ?

-Ne pourrait-on pas exposer dans plusieurs musées du monde une même pièce au même moment pour en faciliter l’accès au plus grand nombre ?

-Quelle valeur auraient-ils s’ils étaient amenés à être considéré comme des objets surprotégés ?

Ce ne seraient plus que des objets accessibles aux seuls historiens et archéologues pour continuer le travail de fourmi qui nous amènera à toujours mieux comprendre notre passé…

-En s’en servant comme audio-guide, n’y a t’il pas un risque de passer à côté de l’œuvre en elle même ?

-Ne pourrait-on pas exposer dans plusieurs musées du monde une même pièce au même moment pour en faciliter l’accès au plus grand nombre ?

Les questions sont ouvertes!