COMMENT RENDRE L'AVIATION PLUS VERTE ?

 

Airbus au défi du changement climatique

Coralie D. et Gaëtan L.,

21/06/2023

PARTIE 1 : quelle histoire…

 

une opposition :

intérêt économique de l'aéronautique

versus intérêt écologique de la sobriété

 

ce sont tous les éléments d'un déroulement dramatique

 

quel acteur

sur quelle scène ?

 

Airbus

  • 130 000 salariés, chiffre d’affaires de 66,8 milliards d'euros
  • Premier avionneur mondial : plus de 50% des ventes d'avion de ligne 
  • 7 000 commandes d'A320 dans les 10 prochaines années
  • Secteur peu écologique jusqu'à présent, la pandémie de covid l'a mis en évidence par contraste
  • Salon du Bourget : commande record de 500 avions par la cie IndiGo (Inde)

L'environnement à la une

  • À ce même salon, le président français s'est fait présenter la feuille de route neutralité carbone pour 2050
  • L'année 2022 a battu de nombreux records de chaleur
  • Rapport publié lundi : l'Europe s'est réchauffée à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 80
  • Rappel sur les accords de Paris : réduction de 90% des émissions de CO2.
    Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. La température moyenne sur Terre serait largement négative sans eux. Mais les activités humaines ont accentué à l'excès leur action de réchauffement.

Le transport aérien contribue au réchauffement climatique :

 

1) à hauteur de 2% via les émissions de CO2/GES

 

1 kg de kérosène : 3 kg de CO2 ("carbon intensity")

 

2) à hauteur d'environ 5% en incluant les effets non CO2

concrètement, d'après Accords de Paris, réduction de 90% :

1 kg de kérosène : 300 g de CO2

mais c'est impossible en l'état

PARTIE 2

 

les solutions actuelles et leurs fruits !

Présentation du référentiel aviation et climat d’ISAE-SUPAERO / webinaire Groupe ISAE 2022/03/31

il y a 3 leviers d'action

  • liées aux technologies : ingénierie

 

  • liées à des décisions politiques

 

  • liées aux décisions commerciales des industries du tourisme, du marché de l'aérien

 

PARTIE 3 : les solutions à venir ?

  • enfin et surtout, solutions liées à nos dissonances cognitives

de citoyen-consommateur ?

du côté technologique :

 

- développement des progrès déjà accomplis : taux de remplissage des appareils, aérodynamique des fuselages, trajectoires sans cristaux de glace…

 

- remplacement des carburants ?

hydrogène et électricité restent émetteurs, les biocarburants ne sont pas mâtures

d'après  ICCT, les carburants alternatifs

ne seront pas prêts avant 2050

Projet semblable chez Airbus :

avion monocouloir à l'hydrogène qui entrerait en service au mieux en 2035 et couvrirait un rayon de 1500 km, soit une portée régionale, périmètre qui correspond à … 6% des émissions de l’aviation actuellement. Pour les avions à plus grand rayon d’action, il faudrait attendre 2040-2045

Projet d'avion décarboné, monocouloir, fonctionnant grâce à l'hydrogène,

projet de l'ONERA :

 

GULLHYVER

 

Ailes deux fois plus longues

Hélices activée par combustion d'hydrogène

une complexité pour finir : la rétroaction

- pour bien faire, l'on aurait pu commencer par cela

(car tout se tient - sauf que l'on tâtonne, et qu'éléments et enjeux se dévoilent progressivement) :

 

l'avion réchauffe la planète

or une atmosphère trop chaude, peu dense,

porte moins bien les avions -

sans parler de la submersion de certains aéroports

 

donc ? conclusion ouverte ??

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By G. Lghd

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