M2 Archéthanatologie - Archéothanatologie avancée 2
Approche des Systèmes d'Informations Géographiques (SIG) en contextes mortuaires
-
de l'acquisition à la publication des données
Sylvain BADEY - INRAP - LAT UMR 7324 CITERES
sylvain.badey@inrap.fr

Sylvain BADEY - INRAP - LAT UMR 7324 CITERES
sylvain.badey@inrap.fr

- 2013 - Mise en place du système d'enregistrement de la nécropole d'Esvres. hal-04829424 , hal-05219362, hal-01811067
- 2014 - 6e Rencontre du Gaaf autour des nouvelles approches de l’archéologie funéraire - Outils géomatiques et levers photogrammétriques pour l’enregistrement et l’interprétation des dépôts funéraires. hal-01811067
- 2015 - Co-organisation du séminaire à l’UMR Citeres de Tours “Outils d'analyse des processus de dépôt et des évènements post dépositionnels à l'échelle de la tombe”. hal-05127956
- 2019 - 11e Rencontre du Gaaf autour des typo-chronologies des tombes à inhumations - Nouveaux éléments pour la chrono-typologie des tombes à inhumation en région CVdL, de la Préhistoire à nos jours. hal-04113840
- 2024 - 48e colloque de l'AFEAF - Les pratiques funéraires en Europe occidentale du IXe au Ve siècle av. J.-C. Restes humains, tombes et nécropoles au Premier âge du Fer en région CVdL. halshs-05192752
Sylvain BADEY - INRAP - LAT UMR 7324 CITERES
sylvain.badey@inrap.fr






Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?

Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?
Les Systèmes d'Informations Géographiques (SIG) sont nés de la rencontre entre :
- Le dessin et la cartographie assistés par ordinateur (DAO), qui permet de représenter les données graphiquement.
- Les Systèmes de Gestion de Base de Données (SGBD).
©Inrap - équipe Formateurs & Référents SIG

Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?

©Inrap - équipe Formateurs & Référents SIG
Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?
Les fonctionnalités d'un SIG peuvent être regroupées en 5 familles (les 5A):
- Acquisition: créer de la donnée spatiale ou récupérer de l'information existante pour alimenter le système en données.
- Archivage: stocker et organiser les données de façon à les retrouver et les interroger facilement.
- Analyse: interroger la donnée et produire des analyses.
- Affichage: représenter (carto)graphiquement les données et les résultats d'analyse.
- Abstraction: modéliser la réalité sous forme simplifiée pour mieux l'appréhender.
Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?
Acquisition
Archivage
Analyse
Affichage
monde réel
information
Abstraction
Les fonctionnalités du SIG (les 5A) :
abstraire = modéliser = représenter le monde réel de manière simplifiée.
Qu'est ce qu'un Système d'Information Géographique (S.I.G.) ?
©Inrap - équipe Formateurs & Référents SIG

Un exemple de l'usage des 5A en archéologie préventive:
Processus théorique de l'application des SIG à l'échelle de l'opération à l'

L’information géographique est un ensemble reliant :
- une information descriptive relative à un objet ou un phénomène du monde terrestre, décrit par sa nature, son aspect et des attributs ; cette description peut inclure des relations avec d’autres objets ou phénomène.
- sa localisation sur la surface terrestre, décrite dans un système de référence explicite.
sémantique de l'objet
géométrie de l'objet
Information Géographique = information descriptive + information spatiale
Au cœur du système se trouve l’information géographique archéologique.
Pour être intégrée au SIG cette information doit être:
- Décrite = information descriptive (quoi ? quand ?) exemple: enregistrement de terrain, inventaires numérisés, ... et structurée dans une base de donnée relationnelle.
- Localisée = information spatiale (où ?) tout objet ou phénomène archéologique est localisable dans l'espace et donc représentable cartographiquement.
Information Géographique = information descriptive + information spatiale
Etape 1: du géoïde au spheroïde = le système géodésique = datum

géoïde
sphéroïde
À chaque ellipsoïde est associé un système géodésique, aussi appelé datum, qui définit les paramètres de l’ellipsoïde comme son aplatissement, sa forme et son orientation.
En réalité, la planète Terre n'est pas une sphère: c’est un géoïde: elle est bosselée et légèrement aplatie au niveau des pôles.
Information géographique : du géoïde au sphéroïde


Information géographique : système de coordonnées géographiques
Un système de coordonnées géographiques s’appuie sur une surface ellipsoïdale ou sphérique en trois dimensions et mesure les coordonnées en unités angulaires (degrés décimaux).
coordonnées X
coordonnées Y
la conversion de positions géographiques d’une surface courbe à une surface plane nécessite l’utilisation d’une équation mathématique complexe appelée PROJECTION CARTOGRAPHIQUE

Étape 2: de la sphère au plan = la projection cartographique
Lambert N., Zanin C. –Manuel de cartographie - Principes, méthodes, applications: Principes, méthodes, applications, p.37
Information géographique : de la sphère au plan
Étape 2: de la sphère au plan = la projection cartographique
Les projections qui conservent les angles, c’est-à-dire les formes, mais distordent les surfaces sont qualifiées de conformes.
les projections qui conservent les surfaces mais pas les angles, qui ont tendance à déformer les objets sont qualifiées d'équivalentes.
deux exemples de projections cartographiques:
Information géographique : de la sphère au plan
Système de Coordonnées de Références (SCR) ou système de coordonnées projetées c'est une = un système géodésique (datum) + une projection catographique.
EPSG (European Petroleum Survey Group) = un identifiant numérique unique pour chaque SCR.
Emprise mondiale → WGS84 : EPSG 4326
Emprise européenne → ETRS89-extended : EPSG 3034
Emprise nationale de la France métropolitaine → Lambert 93 : EPSG 2154
Information géographique :Les SCR (Système de Coordonnées de Références)
SCR - Lambert 93 : EPSG 2154

Le Lambert 93 est une projection conique conforme, reposant, comme le WGS 84, sur l’ellipsoïde IAG GRS80.
Comme il s’agît d’une projection conforme, les surfaces ne sont pas conservées. Les déformations sont les plus grandes aux extrémités nord et sud de la France (altérations linéaires importantes qui y sont associées (2,3 m/km à Dunkerque, 60 cm/km à Marseille et 2,95 m/km à Bonifacio)...
Information géographique : un SCR pour la France métropolitaine ?

...pour y remédier, la création de 9 projections coniques conformes sécantes, couvrant 9 zones du nord au sud, ont été adoptées notamment par les géomètres-experts et le service du Cadastre. Elles ont en commun avec le Lambert93 le système géodésique RGF93 et le méridien de référence 3°E (Méridien de Greenwich)
+1°
-1°
SCR: RGF93CC44
EPSG: 3944
parallèle 44°N
exemple pour le département des Bouches-du-Rhône
Information géographique : un SCR pour la France métropolitaine ?
Dans un logiciel de S.I.G. il existe 2 modes de description des données (géo-)graphiques:
Mode vecteur
- Données discontinues
- Données attributaires
- Objets décrits explicitements
ex. de formats: *.shp, *.dxf
Mode raster (ou image)
- Surfaces et images
- Données continues dans l'espace
- Objets non décrits explicitement
(sauf MNT)
ex. de formats: *.tif, *.jpg






Information géographique : les 2 modes de descriptions

©Inrap - équipe Formateurs & Référents SIG

Information géographique : mode vecteur = donnée spatiale + données attributaire
Différents outils d’acquisition de l’information géographique/spatiale:
- tableau de données → référentiel de coordonnées (généralement x,y,z + SCR) importé dans le SIG
- levé topographique → passage par un logiciel dédié ou directement dans le SIG
- la numérisation d'après un fond raster
Acquisition de données géographiques : le mode vecteur
! Il faut toujours connaitre le SCR de la donnée au départ !
Différents outils d’acquisition de l’information géographique/spatiale:
- image numérique scannée → l’image est géoréférencée dans le SIG grâce des coordonnées connues ou par correspondance avec des points connus sur une autre couche (outil géoréférenceur)
- photographie avec points d'amer → l’image est calée dans le SIG grâce aux coordonnées des points d'amer (outil géoréférenceur)
- produits issus de la photogrammétrie : orthophotoplan, MNT (déjà référencés)
- nuage de points "rasterisé" : données Lidar par exemple (déjà référencé)
Acquisition de données géographiques : le mode raster
- Une Base de Données (BDD) répond à une question et une seule (problématique)
- Une BDD contient toutes les données requises pour le service demandé.
- Pour un système opérationnel la structure de l'information doit être pensée en amont.
- Dans une BDD, l'information n'est saisie qu'une seule fois (grâce aux relations entre les tables) → éviter la redondance d'information.
- Une seule information par champ/colonne → atomisation de l'information
Information descriptive : l'essentiel en 5 points

Information descriptive : Les Tables
! Chaque table contient un champ d'identifiant unique sans doublon ( qui servira clé primaire = PK si elle est intégrée à une BDD)
Les champs (= colonnes) sont paramétrés lors de leur création selon:
- leur type (chaine de caractères, nombre entier, nombre décimal, booléen, ...)
- leur longueur (nombre de caractères maximum)
- leur domaine (unique, obligatoire, incrémentation automatique, ...)
Information descriptive : Les Champs
! A chaque champ correspond une seule information:
-
exemple: pour numéroter un fait archéologique, S152 contient 2 informations:
- S → Son interprétation: c'est une sépulture → champ "type" ou "interpretation"
- 152 → Son identifiant → champ "identifiant " ou "num_fait" = clé primaire
Dans une BDD il est préférable d'atomiser (découper) l'information en colonnes pour faciliter les requêtes et les analyses.
Information descriptive : Les Champs
Dans une Base de Données Relationnelle, les tables sont reliées entre elles par des relations de cardinalités:
- 1 à 1 = jointure
exemple: inventaire des faits et tableau de comptage de céramiques par faits.
- 1 à n = 1 à plusieurs
exemple: inventaire des faits et inventaire des US.
- n à m = plusieurs à plusieurs
exemple: inventaire des faits et inventaire des photos.

Information descriptive : Les relations entre les tables
relation de 1 à 1 = jointure
À un enregistrement de la table A correspond un enregistrement de la table B
exemple: un inventaire des faits archéologiques (table A) et un tableau d'inventaire des sépultures (table B).
Information descriptive : Les relations entre les tables


1,1
clé primaire
clé primaire
relation de 1 à n = relation de un à plusieurs
À un enregistrement de la table A (table mère ou parent) peut correspondre plusieurs enregistrements dans la table B (table fille ou enfant).
- exemple: une table des sépultures (table A) et une table des individus (table B).
- exemple: une table des sépultures (table A) et un inventaire des os (table B).
Information descriptive : Les relations entre les tables


1, n
clé primaire
clé primaire
clé étrangère
relation de n à m = relation de plusieurs à plusieurs
À un enregistrement de la table A peut correspondre plusieurs enregistrements dans la table B et inversement.
exemple: une table des individus (table B) et un inventaire photo (table B) car un individu peut apparaître sur plusieurs photos et une photos peut représenter plusieurs individus
Information descriptive : Les relations entre les tables
Dans une Base de Données Relationnelle, les différentes relations de cardinalités qui associent les tables sont:
- 1 à 1 = jointure
- 1 à n = 1 à plusieurs → la clé primaire de la table parent devient une # clé étrangère dans la table enfant
- n à m = plusieurs à plusieurs → une table de liaison regroupe les clés primaires des 2 tables en tant que # clés étrangères.
Information descriptive : Les relations entre les tables

exemple de Modèle Physique de Données d'une BDD d'exercice sur la gestion d'opérations et de sites par le SRA
1,n
1,n
n,n
1,n
1,n
Les fonctionnalités d'un SIG pour des problématiques archéthanatologiques peuvent aussi être regroupées en 5 familles (les 5A):
- Acquisition: créer de la donnée spatiale ou récupérer de l'information existante pour alimenter le système en données.
- Archivage: stocker et organiser les données de façon à les retrouver et les interroger facilement.
- Analyse: interroger la donnée et produire des analyses.
- Affichage: représenter (carto)graphiquement les données et les résultats d'analyse.
- Abstraction: modéliser la réalité sous forme simplifiée pour mieux l'appréhender.
Les SIG en archéologie funéraire : les 5A
Utiliser un SIG en archéologie comme en archéothanatologie c'est d'abord modéliser/simplifier la réalité:
- identifier les objets et phénomènes étudiés
- définir les échelles d'analyses
- structurer les données et choisir les descripteurs
- choisir les modes de représentations
Les 5A : Abstraction
La première étape de la modélisation consiste à identifier les objets et les phénomènes étudiés et ainsi définir la ou les échelles d'analyses.
Les 5A : Abstraction - identifier ses objets d'études et définir les échelles d'analyse
Ensemble(s)
funéraire
Territoire
Inter-tombes
Tombe
Composante
Composante
Site
La première étape de la modélisation consiste à identifier les objets et les phénomènes étudiés et ainsi définir la ou les échelles d'analyses.
Les 5A : Abstraction - identifier ses objets d'études et définir les échelles d'analyse

objet: l'os occipital
phénomène: fractures
échelle: l'os occipital

objet: sites funéraires monumentaux
phénomène: typologie des monuments
échelle: régionale

objet: nécropole
phénomène: organisation spatiale
échelle: opération/site
La modélisation consiste ensuite à structurer les données et choisir les descripteurs.
Les 5A : Abstraction - structurer les données et choisir les descripteurs

modèle conceptuel de données (MCD) et table [T_depot] pour étudier les pratiques funéraire du 1er ADF (48e colloque de l'AFEAF)

La modélisation consiste enfin à choisir le(s) mode(s) de représentation.
Les 5A : Abstraction - choisir le mode de représentation
Esvres - Sépulture 318: 3 modes de représentations pour les mêmes objets: le raster, le vecteur polygonal, le vecteur ponctuel

Utiliser un SIG en archéothanatologie c'est acquérir de la donnée spatiale et descriptive:
- récupérer et géoréférencer des données anciennes
- intégrer les données spatiales acquises sur le terrain (levés topographiques, photographies et produits de la photogrammétrie, ...)
- saisir les données de terrain et de post-traitement dans une Base De Données
- choisir des outils communs et un processus d'intégration de toutes les données à mobiliser (spatiales et descriptives)
Les 5A : Acquisition
A l’échelle d'un site voire d'une région il peut être utile de récupérer et géoréférencer des données anciennes
Les 5A : Acquisition - géoréférencement de données anciennes

Superposition des vestiges sur un plan ancien géoréférencé de l'abbaye de Beaumont en 1790 au moment de sa vente comme Bien national - cote H763PL - Archives départementales d'I&L (37)
Les levés topographiques réguliers quelle que soit l'échelle restent la donnée spatiale primaire essentielle à la fois pour représenter les vestiges et préparer l'analyse anthropologique (altitudes de repos par ex.) et funéraire (architecture de la tombe, mobilier déposé, etc..).
Les 5A : Acquisition - données spatiales acquises sur le terrain
Levés topographiques à la station totale et avec intégration quotidienne dans un SIG.


Affichage des points topo en plan et reprojetés sur un profils, catégorisés par type de vestiges et par type d'altitudes (inf, sup)
Les photographies géoréférencées peuvent encore servir de référence spatiale et/ou de documents d'annotation rapide à l'échelle de la sépulture.
Les 5A : Acquisition - photographies géoréférencées
Attention: une photo géoréfrencée n'est juste que dans le plan créé par les points de référence !

Correction des déformations
dues à l'objectif
↓
Mise à l'échelle
+
Translation
+
Rotation
Les 5A : Acquisition - photographies géoréférencées

A l'échelle du site comme de la sépulture, l'usage de la photogrammétrie est devenue triviale en 10 ans pour la fouille de sépulture.
Les 5A : Acquisition - la photogrammétrie

A l'échelle du site comme de la sépulture, l'usage de la photogrammétrie est devenue triviale en 10 ans pour la fouille de sépulture.
Les 5A : Acquisition - la photogrammétrie

A l'échelle du site comme de la sépulture, l'usage de la photogrammétrie est devenue triviale en 10 ans pour la fouille de sépulture.
Les 5A : Acquisition - la photogrammétrie

A l'échelle du site comme de la sépulture, l'usage de la photogrammétrie est devenue triviale en 10 ans pour la fouille de sépulture.
Les 5A : Acquisition - la photogrammétrie

Deux produits issus de la photogrammétrie sont intégrables directement dans les SIG et utilisables: l'orthophotoplan et le MNT pour des usages différents.
Les 5A : Acquisition - les produits de la photogrammétrie

Deux produits issus de la photogrammétrie sont intégrables directement dans les SIG et utilisables: l'orthophotoplan et le MNT pour des usages différents..
Les 5A : Acquisition - les produits de la photogrammétrie

Deux produits issus de la photogrammétrie sont intégrables directement dans les SIG et utilisables: l'orthophotoplan et le MNT..ensemble ?
Les 5A : Acquisition - les produits de la photogrammétrie

A la fouille comme pendant l'étude anthropologique post-fouille la saisie des données peut doit se faire dans un système intégré au plus tôt et reliée au SIG.
Les 5A : Acquisition - la saisie de données


Projet "La nécropole numérique" - Première expérimentation de saisie sur QGIS sur le terrain via un PC - © collectif Ramen
Saisie de données anthropométriques - Mikaël Rouzic - Inrap
Utiliser un SIG en archéothanatologie c'est stocker les données à mobiliser:
- choisir des outils communs et un processus d'intégration de toutes les données à mobiliser (spatiales et descriptives)
- penser aux utilisateurs de demain... et d'après demain !
Les 5A : Archivage
Il est préférable de choisir des outils permettant la mise en commun des données, une saisie multi-utilisateur et une intégration dans un SIG pluridisciplinaire.
Les 5A : Archivage - processus d'intégration des données

Il faut dès l'acquisition des données penser à l'utilisation des données pour l'étude mais aussi pour l'avenir en s'approchant des principes FAIR:
- Facile à trouver
- Accessible
- Interopérable
- Réutilisable
Les 5A : Archivage - penser à demain et après demain, penser FAIR !

Quelques pistes:
- Utiliser des formats de fichiers indépendants des logiciels
- Penser aux utilisateurs : préférer logiciels libres et opensource
- Documenter ses données : ajouter des métadonnées aux documents
- Avec votre étude fournir les données, la structure des données, les méthodes employées. Vos traitements doivent être réplicables (on doit pouvoir retrouver vos résultats à partir de vos données et vos traitements).
Les 5A : Archivage - penser à demain et après demain, penser FAIR !
- ArcGis vs QGIS cf. https://www.cartoexpert.com/comparatif-formation-arcgis-pro-vs-qgis/
SIG : la question des logiciels
- vecteur et données = shapefiles vs geopackage vs spatialite
SIG : les formats de fichiers

L'objectif d'un SIG en archéothanatologie c'est surtout mobiliser toutes les données archéologiques et anthropologiques pour analyser et tenter de répondre aux questions posées.
- faire des requêtes attributaires
- penser la localisation comme une donnée intrinsèque de nos objets d'étude
- l'analyse spatiale pour étudier la localisation et les interactions entre les objets.
- la géostatistique pour combiner les informations spatiales et les données quantitatives
Les 5A : Analyse
Les logiciels de SIG permettent de faire des requêtes; des plus simples aux plus complexes à partir des données attributaires saisies sur le terrain et pendant les études sur des critères purement descriptifs qualitatifs et quantitatifs.
Les 5A : Analyse - les requêtes attributaires

Sélection par expression des sépultures d'adultes
de l'abbaye de Beaumont


Création d'une vue SQL pour produire une carte de répartition des inhumations en tumulus
Les 5A : Analyse - la localisation comme donnée intrinsèque
Les SIG a fortiori s'ils sont alimentés avec des BDD relationnelles et spatiales permettent de questionner la localisation des objets étudiés au même titre que n'importe quelle autre donnée.

Les 5A : Analyse - la localisation comme donnée intrinsèque
Un usage courant à l'échelle d'une nécropole: le travail sur les orientations.

Nécropole mérovingienne de Mèzière (35) -Plan des orientations des sépultures. © Erwan Bourhis
L'analyse spatiale pour étudier la localisation et les interactions entre les objets.
Les 5A : Analyse - l'analyse spatiale

Nécropole de Porta Nocera (Pompéi) - Visualisation en 3D des liaisons entre les fragments de même objet - François Fouriaux
Issues de la prospection minière pour l'essentiel les méthodes géostatistiques permettent de combiner les informations spatiales et les données quantitatives.
Les 5A : Analyse - les méthodes géostatistiques


Carte de Chaleur (heatmap) des immatures - Sophie Oudry - Inrap
Interpolation pour représenter les proportions de parties osseuses du crâne des têtes coupées au Cailar - Elsa Ciesielski - Inrap
La production de MNT (photogrammétrie aérienne ou lidar) permet des changements d'échelles pour l'étude microtopographique et des analyses
Les 5A : Analyse - Rasters
MNT obtenu à partir de la photogrammétrie calculée avec des photos prises au ballon
Carte de visibilité du monument princier de Lavau (calculé à partir d’une hauteur du tumulus estimée à 6 m), dans la plaine de Troyes et les alentours (SIG, DAO : L. Sanson, V. Riquier, B. Dubuis).


Les SIG appliqués à l'archéothanatologie permettent l'édition de représentations (carto)graphiques des plus simples au plus complexes.
- le préalable indispensable est la prise en compte des variables mises en œuvre et de leur géométrie afin d'appliquer les règles de la sémiologie graphique
- une fois les variables identifiées tous les objets d'étude peuvent être le support de représentations graphiques qu'ils soient localisés dans l'espace ou eux même "support géographique"
- la structuration des données peut permettre l'automatisation de figures grâce à la génération d'atlas.
Les 5A : Affichage
Les 5A : Affichage - sémiologie graphique

"La sémiologie graphique est l'ensemble des règles qui régissent la construction d'un système de signes ou langage permettant la traduction graphique d'une information"
in Bertin Jacques, Sémiologie graphique, Paris, Mouton/Gauthier-Villars, 1967
Objectifs:
- Transmettre une information correcte
- À partir d'informations complexes, aboutir à une figure facilement accessible au lecteur
- Respecter les règles de perception et de représentation pour permettre d'extraire l'information et la mémoriser rapidement
Son application nécessite de prendre en compte la totalité de l'information géographique, c'est à dire:
- le type de données
- l'implantation des phénomènes étudiés
- les variables visuelles utilisées pour las représenter
Les 5A : Affichage - sémiologie graphique
Les représentations visuelles (graphiques et cartographiques) sont plus efficaces que les autres, mais le message doit être simple.



Les 5A : Affichage - sémiologie graphique


Les 5A : Affichage - sémiologie graphique



Les 5A : Affichage - sémiologie graphique




Les 5A : Affichage - carte thématique

Emplacement des sépultures des individus échantillonnés pour l’étude isotopique. © Klervia Jaouen, Stéphane Jean - Rennes (35), couvent des Jacobins
Qualitatif
Nominal
Les 5A : Affichage - sémiologie graphique
Quantitatif
Absolu

Quantitatif
Relatif
VS
Bûcher funéraire du Ier s. de Messimy "Le Chazeau" (69) - M. Delemont
Les 5A : Affichage - sémiologie graphique
Quantitatif
Absolu

Quantitatif
Relatif
VS
Bûcher funéraire du Ier s. de Messimy "Le Chazeau" (69) - M. Delemont
Les 5A : Affichage - sémiologie graphique
Quantitatif
Absolu

Quantitatif
Relatif
VS
Bûcher funéraire du Ier s. de Messimy "Le Chazeau" (69) - M. Delemont
Les 5A : Affichage - carte choroplète
Quantitatif
Relatif

Gaaf 2019. Carte de densité des sépultures en région Bourgogne-Franche-Comté (J. Maestracci, Inrap).
Les 5A : Affichage - un espace non géographique comme référence spatiale
Quantitatif
Absolu

Spatialisation du pantin et de la denture pour localiser les pathologies - S. Oudry

Ici, c'est le pantin et la denture qui servent de référence spatiale et non pas un espace géographique.

Les 5A : Affichage - carte de flux / liens

Les 5A : Affichage - cartogramme / anamorphose

exemples d'anamorphoses d'après les taux de représentations des régions anatomiques de différentes sépultures collectives (H.Guy, M.Gaultier)
Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37)

Nécropole de la Haute-Cour - d'Esvres (37) - Ier s. av - Ier ap. n.è.
31 sépultures installées sur une surface de 1100 m², appartenant à un ensemble funéraire déjà publié au début du XXes. Utilisation en continu de -15/15 à 120 ap. J.-C. sans rupture observable ni dans la topographie du site ni dans les rituels funéraires.
L’acidité du sous-sol a contribué à la mauvaise conservation des ossements.
Seules 8 tombes présentent des vestiges du défunt inhumé (3 adultes et 6 immatures). Présence d’esquilles d’os humains brûlés en position résiduelle dans le comblement de certaines fosses
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap
Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - problématiques
Nécropole de la Haute-Cour - d'Esvres (37) - Ier s. av - Ier ap. n.è.
Les corps sont majoritairement installés dans des contenants en bois, certainement des coffrages de planches partiellement assemblées entre-elles dans la fosse. Présence d’une architecture plus complexe pour certaines tombes, avec la présence d’autres coffres ou d’étagères (<analyse spatiale des clous et pierres).
Deux problématiques ont motivé la création d'un système d’enregistrement propre à cette fouille:
1. Étudier l’architecture interne des sépultures
2. Différencier ce qui relève des gestes funéraires et des événements taphonomiques, notamment pour le mobilier déposé.
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap


© S.RIquier- D.Josset - Inrap
Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - problématiques
Les différents états dans lesquels les vases ont été retrouvées correspondent à un ou plusieurs processus de modifications. Les fouilles, les relevés et l'étude des inhumations ont visé à identifier ces processus. L'objectif était de reconstituer la séquence des modifications attestées, en distinguant les traitements ou manipulations des événements taphonomiques.



© JP. Chimier - Inrap
Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Abstraction
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap


Processus d'acquisition et d'intégration et d'utilisation des données spatiales et descriptives.
Modèle Conceptuel de l'enregistrement pour répondre aux problématiques et aux spécificités du terrain (quasi absence d'ossements et stratigraphie illisible)
Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Acquisition - Affichage
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Acquisition - Analyse
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse - Affichage
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap

Exemple 1 : La nécropole d'Esvres (37) - Analyse - Affichage
© JP. Chimier - S. Badey - Inrap



© S.Riquier - Inrap
Exemple 2 : L'abbaye de Beaumont - Tours (37)

Assemblage orthophotographique (église, cloître et bâtiments périphériques) © Ph. Blanchard, D. Godignon (Inrap), J. Anglade (Sadil)
Fouille Inrap / SADIL sur le tracé de la ligne 2 du Tram de Tours. Études en cours.
Village de Beaumont connu par les sources au IXe avec chapelle ND des miracles et autour un vaste cimetière d'au moins 3000 tombes (IXe-XIe).
Début XIe, une abbaye de bénédictine est érigée → 1790 démantèlement.
L'abbaye (55m x13m) est construite sur cet espace.
Plusieurs cimetières identifiés (cimetière paroissial au N de la nef + autres espaces funéraires: devant le portail, autour du chevet, dans la galerie du cloître et probablement dans la salle capitulaire.
Exemple 3 : BADASS of the Dead & La Nécropole Numérique

La Nécropole Numérique est un projet intégré aux campagnes de fouille programmée de la Nécropole Mastraits à Noisy-le-Grand (93) par l'association ADN. Cette nécropole du Haut Moyen-Âge a été fouillé lors d'opérations d'archéologie préventive puis programmées depuis 10 ans et a permis de mettre au jour près de 1000 sépultures.
Dans ce cadre le collectif RAMEN (Recherches Archéologiques en Modélisation de l'Enregistrement Numérique) a été crée est a pu développer son projet BADASS (Base de Données Archéologiques Relationnelles et Spatiale) ainsi que son extension dédiée à l'archéologie funéraire BADASS of the Dead


Exemple 3 : BADASS of the Dead - Acquisition
La Nécropole Numérique: un projet R&D avec pour objectif d'expérimenter la dématérialisation de l'ensemble de l'acquisition sur le terrain (attributaire et spatiale).
- Données spatiales: photogrammétrie à différentes échelles et différents stades de fouille pour l'ensemble de la nécropole et chaque sépulture. Les orthoimages servent de support à l'acquisition spatiale: les aménagements, les contours de la sépulture sont numérisés dans QGIS via une base de données spatiale
- l'ensemble des descriptifs consécutifs à la fouille, puis à l'étude, sont consignés directement dans la même base de données relationnelles et spatiales.

Acquisition photogrammétrique et production du nuage de points → modèle 3D → orthoimage → vectorisation des géométries (à l'échelle de l'US : ici, en beige clair, les os en position primaire, en rose, les os en position secondaire, en bleu les aménagements du contenant, en gris, les autres éléments) - © ADN & Collectif RAMEN
Exemple 3 : BADASS of the Dead - Acquisition spatiale
Plan de la nécropole à l'issu de la première triennale (2024) - © ADN & Collectif RAMEN

Exemple 3 : BADASS of the Dead - Acquisition
Utilisation de Deathnote sur le terrain - © ADN & Collectif RAMEN
-
Première expérimentation de saisie directement sur QGIS sur le terrain via un PC (peu ergonomique... et le PC en a bavé...)
-
Développement d'une interface mobile DeathNote utilisable depuis tout terminal ayant accès à un navigateur web.


Exemple 3 : BADASS of the Dead - Abstraction
Schéma de fonctionnement de BADASS © ADN & Collectif RAMEN
BADASS est une Base de Données relationnelle et Spatiale qui lie l'enregistrement des 6 couches spatiales Inrap (standard d'échange de données spatiales à l'échelle de l'opération) et l'enregistrement attributaire (archéologique et technique) le tout dans une seule BDD.
La spécificité de sa structure et que les données spatiales et attributaires peuvent être enregistrées de manière asynchrone; des déclencheurs permettent de les synchroniser automatiquement.

Exemple 3 : BADASS of the Dead - Abstraction
Modèle Conceptuel de BADASS et de l'extension OTD - © ADN & Collectif RAMEN
Remarquer la table des os qui est une couche (avec une géométrie et des attributs) ainsi que la table mannequin qui est un thésaurus (un dictionnaire servant de référence) à la fois attributaire et géométrique !

Exemple 3 : BADASS of the Dead - Archivage
- L'ensemble de l'enregistrement attributaire et spatial se trouve dans cette base de données.
- Les formats utilisés ainsi que les langages sont tous libres ce qui garantit une pérennité des données et leur réutilisation dans d'autres projets de recherche.
- Une publication des résultats peut également aisément être envisagée. Le projet tente à se rapprocher le plus possible des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable).

- En tant que BDD multiutilisateur BADASS OTD est implementée dans une base de données hébergée sur un serveur PostgreSQL/PostGIS.
Note: BADASS lui fonctionne de manière déconnecté grâce au format Spatialite

Exemple 3 : BADASS of the Dead - Analyse et Affichage
Les analyses comme les représentations (carto)graphiques qui en découlent s'appuient sur le langage SQL.
SELECT row_number() OVER (ORDER BY f.numfait) AS v_id,
f.numfait,
u.numus,
u.interpret,
u.datsup_interpret,
u.datinf_interpret,
s.sex_result_dsp,
s.age_class,
s.stature_hum,
s.stature_femur,
s.stature_tibia,
s.patho_descrip_gen,
s.res_pratiq_fun,
s.marq_act_comment,
o.env_totale,
o.env_epaules,
o.env_bassin,
o.env_pieds,
o.orientation,
o.empl_tete,
o.pos_corps,
o.pos_av_bras,
o.pos_mbr_inf,
o.stade_cons,
o.connexion,
o.migration,
o.equi_inst,
o.colmatage,
o.ouv_corolle,
o.linceul,
o.compression,
o.pied_droit,
o.pied_gauche,
o.chaussure,
o.pillage,
o.calag_cepha,
o.contr_cepha,
o.calag_ment,
f.geom
FROM necronum_v2.t_fait f
JOIN necronum_v2.t_us u ON u.numfait = f.numfait
JOIN necronum_v2.t_squelette s ON u.numus = s.sq_numus
JOIN ( SELECT t_obs_sep.sq_numus,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 1 THEN t_obs_sep.sep_result_num::text
ELSE NULL::text
END, ', '::text) AS env_totale,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 2 THEN t_obs_sep.sep_result_num::text
ELSE NULL::text
END, ', '::text) AS env_epaules,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 3 THEN t_obs_sep.sep_result_num::text
ELSE NULL::text
END, ', '::text) AS env_bassin,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 4 THEN t_obs_sep.sep_result_num::text
ELSE NULL::text
END, ', '::text) AS env_pieds,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 5 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS orientation,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 6 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS empl_tete,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 7 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pos_corps,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 8 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pos_av_bras,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 9 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pos_mbr_inf,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 10 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS stade_cons,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 11 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS connexion,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 12 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS migration,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 13 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS equi_inst,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 14 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS colmatage,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 15 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS ouv_corolle,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 16 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS linceul,
replace(replace(string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 17 THEN t_obs_sep.sep_result_multi
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text), '["'::text, ''::text), '"]'::text, ''::text) AS compression,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 27 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pied_droit,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 28 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pied_gauche,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 29 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS chaussure,
string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 33 THEN t_obs_sep.sep_result_text
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text) AS pillage,
replace(replace(string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 62 THEN t_obs_sep.sep_result_multi
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text), '["'::text, ''::text), '"]'::text, ''::text) AS calag_cepha,
replace(replace(string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 63 THEN t_obs_sep.sep_result_multi
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text), '["'::text, ''::text), '"]'::text, ''::text) AS contr_cepha,
replace(replace(string_agg(
CASE
WHEN t_obs_sep.id_model = 64 THEN t_obs_sep.sep_result_multi
ELSE NULL::character varying
END::text, ', '::text), '["'::text, ''::text), '"]'::text, ''::text) AS calag_ment
FROM necronum_v2.t_obs_sep
GROUP BY t_obs_sep.sq_numus) o ON u.numus = o.sq_numus;Ce sont des requêtes SQL qui mobilisent les tables et relations entre elles de la Base de Données qui permettent de créer des vues comme ici à l'échelle de la Sépulture dans lesquelles sont rassemblées/regroupées toutes les données que l'on veut interroger et représenter sous forme de graphiques ou de cartes.
Exemple 3 : BADASS of the Dead - Analyse et Affichage

Les calages céphaliques (2022)
© ADN & Collectif RAMEN
Qualitatif
Nominal
Couleur
Forme
Exemple 3 : BADASS of the Dead - Analyse et Affichage

âge au décès des individus (2022)
© ADN & Collectif RAMEN
Qualitatif
Ordinal
Ordinal

Exemple 3 : BADASS of the Dead - Analyse et Affichage

sexe des individus (2022)
© ADN & Collectif RAMEN
Qualitatif
Ordinal
Couleur
Forme
Exemple 3 : BADASS of the Dead - Affichage
© ADN & Collectif RAMEN

À l’échelle de la 'individu:
Génération automatique (Fonction Atlas de QGIS) à partir des données photogrammétriques pour le spatial -y compris les profils- et des données attributaires toutes intégrées dans BADASS OTD
Exemple 3 : BADASS of the Dead - Affichage

← À l’échelle de l'individu et de l'os: Génération automatique (Fonction Atlas de QGIS) de l'inventaire des pathologies.
À l'échelle des sépultures: on peut aussi représenter la présence pathologies ↓

© ADN & Collectif RAMEN
Sylvain BADEY - INRAP - LAT UMR 7324 CITERES
sylvain.badey@inrap.fr

Merci !
Pourquoi faire un S.I.G. en archéologie ? et à quelle échelle ?
- l'échelle de la structure
- l'échelle de l'opération
- l'échelle du site / de la ville
- l'échelle micro-régionale / régionale
- ... à très petite échelle...
Générale:
Denègre J., Salgé F. – Les systèmes d’information géographique, Que sais-je ?, PUF, 1996
Lambert N., Zanin C. –Manuel de cartographie - Principes, méthodes, applications: Principes, méthodes, applications, Armand Colin, coll. « Cursus : Géographie », 224 p., 2016
Archéologie:
Rodier X.(dir.), Barge O., Saligny L., Nuninger L., Bertoncello F. – Information spatiale et archéologie, Collections archéologique, Errance, 255p., 2011
Barge O., Rodier X., Gourguen, D., Saligny, L. – L’utilisation des Systèmes d’Information géographique appliquée à l’archéologie française, Revue d’archéométrie, 28, 2004, 15-24.
Bibliographie
Webographie
Tutoriels & Forums:
briques-de-geomatique.readthedocs.io
revue et réseau:
réseau information spatiale et archéologie: http://isa.univ-tours.fr
Sémiologie Graphique -
Quantitatif
Absolu
Quantitatif
Relatif
VS

Nombre d'institutions universitaires dans chaque pays = Quantitatif Absolu, Variable visuelle utilisée = ~valeur
Sémiologie Graphique -
Quantitatif
Absolu
Quantitatif
Relatif
VS
Nombre de chats estimés dans chaque pays = Quantitatif Absolu
Variable visuelle utilisée = ~valeur

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